Olive, noix, colza… Riches en acides gras essentiels, en vitamines et en antioxydants, les huiles végétales ont un rôle important dans notre alimentation. Notre cerveau en a besoin ! Et la grande variété d’huiles permet de varier les plaisirs, ainsi que les vertus.
Les graisses des huiles végétales, bien que moins riches en oméga-3 que les huiles d’origine marine (poissons, algues), sont importantes pour assurer un bon développement et un bon fonctionnement de l’organisme, notamment du cœur, de la rétine, du système nerveux, mais également du cerveau.
Le cerveau, un mécanisme bien huilé ?
Notre cerveau a besoin de beaucoup de gras pour fonctionner : il est le deuxième organe le plus gras du corps après les tissus adipeux, car il est composé de 50 à 60 % de matières grasses. Pour la mémoire et la vitesse de circulation des informations, les cellules cérébrales et les neurones ont une composition particulièrement riche en lipides.
Notre cerveau a donc besoin d’acides gras essentiels comme de l’ALA, qui permet l’assimilation de DHA (ou acide cervonique), l’oméga-3 le plus essentiel à notre organisme. Problème, notre corps ne sait pas le synthétiser : c’est là que notre alimentation entre en jeu.
Une alimentation riche en oméga-3
Le corps a donc besoin de différents types d’oméga-3, dont un, l’ALA, est nécessaire pour assimiler les autres. Huiles végétales et graines de lin et de chia ou encore de noix en sont riches. Pour les intégrer facilement dans l’alimentation quotidienne, il est conseillé d’ajouter les graines dans un yaourt ou un smoothie par exemple, de manger des noix comme en-cas, ou bien d’utiliser les huiles végétales pour assaisonner les salades, en complétant avec des graisses d’origine animale si possible.
Quelles sont les meilleures huiles ?
Chaque huile possède une composition différente, et donc des bienfaits qui peuvent changer de l’une à l’autre ; il est donc important de varier.
Les oméga-3 sont présents dans les huiles de lin ou de colza, tandis que les oméga-6 (qui favorisent la santé immunitaire) se retrouvent dans les huiles de bourrache, de tournesol ou de pépins de raisin.
L’huile de noix ou de soja contient les deux types d’acides gras essentiels.
Pour l’oméga-9 (contre les maladies cardiovasculaires), il faut se tourner vers les huiles de noisette, de colza ou d’olive.
>> L’huile d’olive. Le prix de la meilleure huile pour la santé est décerné à l’huile d’olive : riche en vitamines (A, D, E et K) et en oméga-9, elle agit sur le cholestérol, sur la glycémie, sur le transit intestinal et protège contre les maladies cardiovasculaires. De plus, elle s’utilise autant crue que cuite et s’altère peu avec l’augmentation de la température.
>> L’huile de noix. Pour un fonctionnement facilité du cerveau, privilégiez l’huile de noix. Entre oméga-3 et oméga-6, elle aide à une bonne santé cardiovasculaire, et prévient de la dépression et de certaines démences comme la maladie d’Alzheimer.
Attention cependant, elle ne se consomme que crue et doit se conserver au frais pour ne pas rancir.
Les aliments ultra-transformés, un danger pour le cerveau
Si certains aliments comme l’huile végétale sont bons pour le cerveau, d’autres lui nuisent en favorisant les maladies neurodégénératives. Des chercheurs de l’université de São Paulo ont démontré que le déclin cognitif est accéléré de 28 % lorsque l’apport calorique journalier est composé à plus de 20 % de produits ultra-transformés. Le lien entre leur consommation en grande quantité et le risque de récurrence de symptômes de dépression n’est plus à prouver. Ces produits ultra-transformés favorisent le stress oxydatif et l’inflammation et modifient le microbiote intestinal. Ils seraient, de plus, vecteurs d’addictions en raison des apports en sucre !
Source : Bonne Santé Mutualiste