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Pénible mais rarement dangereuse, la fièvre est soignée à l’aide de remèdes antipyrétiques, de façon quasi systématique. Pourtant les données cliniques n’encouragent que rarement cette pratique. Car la fièvre peut s’avérer utile mais la combattre, contreproductif.
La fièvre est à la fois le symptôme d’une maladie et une réponse immunitaire de l’organisme contre l’infection. En effet, la fièvre booste le système immunitaire et pourrait même renforcer l’efficacité des antibiotiques.
Des études montrent que les personnes âgées souffrant de pneumonie sans fièvre ont un risque plus élevé de complications graves, voire de mortalité : une température élevée, c’est le corps qui lutte pour nous protéger. Conclusion : les antipyrétiques ne sont pas obligatoires ! Ils doivent être utilisés avec parcimonie, selon l’état du patient. Il faut réfléchir avant de chercher à la faire tomber à tout prix : elle pourrait bien être de votre côté.
Quand faut-il faire baisser la fièvre ?
Un antipyrétique est recommandé dans certains cas précis, comme pour les atteintes neurologiques ou cardiopulmonaires, qui demandent plus d’oxygène au corps.
Il est aussi important de faire baisser la fièvre lorsqu’elle est très élevée (au-delà de 40 °C), chez les personnes âgées, chez les enfants en bas âge (en raison du risque de convulsions) et chez les personnes fragiles (maladie chronique, immunodépression...).
Source : Bonne Santé Mutualiste