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Prévoyance - Le dernier voyage

Vie de la Mutuelle | Publié le 28 octobre 2019

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Événement douloureux, le décès d’un proche apporte son lot de tracas logistiques à la famille. Le nombre de démarches à effectuer en un temps réduit est important, et il est parfois difficile de rester dans des prix raisonnables dans un secteur où le manque de concurrence est prégnant. Voici quelques conseils pour s’y retrouver.

Lors du décès d’un proche, la première chose à faire, c’est de suivre les dernières volontés du défunt, s’il les a exprimées. L’inhumation ou la crémation doit obligatoirement intervenir entre les 24 heures et les 6 jours qui suivent le décès. En ce laps de temps très court, il est compliqué de choisir une entreprise de pompes funèbres, d’autant que, non réglementée, la profession exerce des prix libres… et se livre à une guerre commerciale importante.

Réfléchir et comparer

Trois types d’opérateurs peuvent vous accompagner dans l’organisation des obsèques d’un proche : les régies communales (tarifs fixés par la commune), les entreprises privées (tarifs fixés librement) et les associations. En moyenne, le coût d’une inhumation oscille entre 1 350 et 6 600 € (hors caveau et concession), quand celui d’une crémation est plus cher d’environ 8 %. Il est donc nécessaire de prendre le temps de réfléchir et de comparer les tarifs et les prestations proposées, sans culpabiliser. Comparer, ce n’est pas mégoter ! Les devis (gratuits) proposés doivent faire mention des prestations obligatoires (cercueil, mise en bière, transport du corps, inhumation ou crémation stricto sensu), avec les prix TTC de chaque fourniture ou service. Des prestations non obligatoires peuvent s’ajouter (fleurs, plaque funéraire, organisation du service religieux ou d’une cérémonie, etc.), mais restent à votre discrétion.

S’organiser à l’avance

Préparer son départ permet de préserver financièrement ses proches tout en décidant des modalités de ses obsèques. Chaque année, entre 450 000 et 500 000 personnes – en grande majorité des seniors – souscrivent un contrat de prévoyance obsèques. Près de 5 millions de Français sont ainsi couverts par ces contrats, qui offrent la plupart du temps la mise en place d’un capital fixé dès le départ, pour que les restants puissent financer les obsèques. L’augmentation du nombre de seniors, la hausse constante du coût des funérailles, les éventuelles difficultés financières des restants expliquent notamment le succès de ces contrats. Ils intéressent d’ailleurs de plus en plus les jeunes actifs, puisque 19% des 25/35 ans songent à souscrire une assurance obsèques*.

*Sondage Opinionway de 2017

A savoir

LE CERCUEIL ÉCOLO QUI CARTONNE

L’écologie s’invite désormais à la porte du cimetière avec le cercueil en carton. De plus en plus plébiscité par les Français, celui-ci se présente comme l’alternative écologique et économique au cercueil en bois, encore leader sur le marché. Pourtant, si son usage est autorisé par la loi (arrêté du 12 mai 1998), certains crématoriums les refusent encore, prétextant l’aspect non écologique du carton, qui nécessite un apport de gaz durant la combustion, là où le bois participe à l’apport calorifique de la crémation. La faiblesse des arguments n’arrive pas à masquer tous les avantages du cercueil en carton : plus facilement biodégradable, plus léger, jusqu’à cinq fois moins chers que les cercueils classiques, contenant moins de substances toxiques… les cercueils en carton ont tout bon, même s’ils menacent un marché estimé à un demi-milliard d’euros.

Texte : Bonne Santé Magazine

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