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Quand on aime le foot, on tient à sa tête

Vie de la Mutuelle | Publié le 21 août 2024

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Certains joueurs de football, dont Raphaël Varane, alertent sur les risques de commotions cérébrales causées par le jeu de tête. Alors que l’Angleterre a déjà mis en place certaines mesures, la France prend lentement conscience du problème. Près d’un million de jeunes pratiquant le football en club sont directement concernés parmi les plus de 2 millions de licenciés de la Fédération française de football.

 

Le champion du monde français de foot, Raphaël Varane, alerte, dans une interview au journal L’Équipe début avril, sur les conséquences des chocs provoqués par les jeux de tête. Il se dit favorable à une limitation chez les enfants de moins de 12 ans sur le modèle anglais, et conseille à son fils de 7 ans de ne pas en faire. « Il faut parler des dangers liés au syndrome du second impact et à la répétition des chocs à cause du jeu de tête. »

 

 Pourquoi ? 

C’est sûrement la question que vont poser les jeunes sportifs, déçus de ne pas pouvoir montrer leurs talents au jeu de tête.

Dès 2016, des études ont été publiées sur les effets des commotions cérébrales à répétition, dues, entre autres, au jeu de tête. Des chercheurs de l’université de Stirling, en Écosse, ont montré que les capacités de mémoire sont réduites de 41 à 67 % durant les 24 heures suivant un jeu de tête, et ce, chez les sportifs adultes. Le risque est donc majoré chez les plus jeunes, dont le cortex cérébral n’est pas totalement formé. C’est un risque qui concerne le football mais pas seulement : tous les sports d’impact, comme le rugby, la boxe ou les arts martiaux, sont concernés.

 

 Les Anglais ont compris 

En Angleterre, les têtes lors des compétitions de football sont interdites avant l’âge de 12 ans. En France, certains clubs commencent également à interdire cette pratique pour les moins de 10 ans. Le but est d’atténuer les risques potentiels du jeu de tête : coude contre tête, tête contre tête…

 

En chiffres

Selon une étude de Pierre Rochcongar, médecin du sport, puis d’Emmanuel Orhant, directeur médical de la Fédération française de football, les footballeurs professionnels ont :

>> 2 fois plus de risque de développer la maladie de Parkinson ;

>> 3 fois plus de risque de développer de la démence ;

>> 4 fois plus de risque de développer la maladie d’Alzheimer.

Ces données concernent uniquement les joueurs masculins, car elles manquent encore concernant le football féminin. Pourtant, les scientifiques considèrent que les femmes sont plus sujettes aux effets des commotions que les hommes.

 

Source : Bonne Santé Mutualiste


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