On l’attendait depuis longtemps, le soleil pointe enfin le bout de son nez ! Et avec lui, l’envie de s’installer à une terrasse, dans un parc ou sur la plage. Que l’on vive en ville ou à la campagne, que l’on parte en vacances ou non, le soleil est à “consommer” avec précaution, pour un été sans fausse note.
1. Une énergie vitale
On l’a tous remarqué, lorsqu’il ne fait pas beau, on n’est pas loin de la déprime. Le soleil est un besoin vital, pour notre organisme mais aussi pour notre moral. Sa lumière régule aussi bien notre horloge interne que notre humeur, grâce à la production de sérotonine, notre hormone du bonheur.
2. Pensez vitamine D !
Indispensable au bon fonctionnement du corps, et en particulier des os et des dents, de nombreux Français sont pourtant carencés en vitamine D. Ce sont les UVB qui permettent de métaboliser cette vitamine, essentielle pour fixer le calcium et le phosphore sur les os et prévenir l’ostéoporose. Pour faire le plein de vitamine D, pas besoin de bain de soleil, une exposition quotidienne de 15 à 30 minutes suffit.
3. Des horaires à respecter
Entre 12 heures et 16 heures, les rayons ultraviolets (UV) émis par le soleil sont les plus intenses et donc les plus nocifs. En quelques minutes, c’est le coup de soleil et l’insolation assurés. Et même la crème solaire à haut indice ne suffit pas à protéger de ces rayons. Le mieux est de rester à l’ombre à ce moment de la journée, et de profiter du soleil le matin et en fin de journée.
4. Éviter les insolations
Pour éviter les insolations, deux règles d’or : porter un chapeau et s’hydrater régulièrement. Attention, les enfants et les personnes âgées sont les premiers concernés par le fameux “coup de chaleur”, qui doit être pris très au sérieux. Il se manifeste par des maux de tête, de la fièvre, des vomissements, voire une perte de connaissance.
5. Attention les yeux !
Les UV provoquent des dommages oculaires graves. Selon l’OMS, le soleil est responsable de 20 % des cataractes. Picotements, yeux larmoyants et hypersensibilité à la lumière sont les symptômes que la cornée souffre et peut être atteinte d’un “coup de soleil de l’oeil”. Pour éviter tout risque, les lunettes de soleil sont indispensables. Mais pas n’importe lesquelles : elles doivent être enveloppantes, et porter obligatoirement la mention CE. Les verres doivent être filtrants, de catégorie 3 ou 4.
6. Préserver son capital
Nous ne sommes pas tous égaux face au soleil et chacun a un capital soleil qui lui est propre. Le capital soleil, c’est un peu comme le permis à points de la peau : plus on s’expose aux UV, plus on dépense ce capital... et plus le risque d’avoir des lésions graves de la peau est grand. Les peaux claires dites “phototype 1” ont un capital soleil très faible et une peau fragile, au contraire des peaux plus mates. Il convient donc d’être prudent et de faire examiner sa peau régulièrement par son médecin.
7. La crème de la crème
Pas d’exposition sans crème solaire ! C’est le b.a.-ba de l’été. Appliquée toutes les deux heures et en couche suffisante, on privilégie les crèmes aux indices de protection élevés (30 ou 50) qui bloquent les UVA et les UVB. Aux filtres chimiques, très nocifs pour la faune et la flore marines, on préférera les filtres minéraux sans nanoparticules qui préservent le littoral.
8. Les UV, ces criminels invisibles
Invisibles pour l’oeil humain, les UVA et les UVB provoquent des dommages irréversibles, voire mortels. Ils pénètrent la peau et provoquent des anomalies dans le noyau des cellules de l’épiderme, entraînant des mutations de gènes, et donc des cancers de la peau, appelés carcinomes. Plus graves, les nouveaux cas de mélanome, tumeur maligne du système pigmentaire de la peau, augmentent chaque année de 10 %, faisant de plus en plus de morts.
9. Attention à la photosensibilité !
Certains médicaments sont responsables d’allergies ou de réactions de type coup de soleil. C’est également le cas pour les parfums et certains cosmétiques contenant de l’alcool, incompatibles avec le soleil. S’exposer le moins possible, appliquer un écran total, porter des vêtements couvrants, mais aussi s’informer sur les composants de ses traitements, s’avère nécessaire pour endiguer ces réactions allergiques.
Source : Bonne Santé Magazine